« La mère de Vincent Lambert parle enfin »
168 pages.
Ed. Plon, 2015.
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Pour la vie de mon fils - Viviane Lambert
« La mère de Vincent Lambert parle enfin »
168 pages.
Ed. Plon, 2015.
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4e de couverture :
« Reims, 29 avril 2013. Le plus gros choc de ma vie. Je suis au chevet de mon fils. Mon fils, vous comprenez ? Je le vois mourir sous mes yeux. Vincent n'a rien mangé depuis vingt jours. Il est à peine hydraté. Il est là, devant moi, dans un lit d'hôpital à Reims, amaigri, affaibli, et il va mourir. Dans un jour ? Dans cinq jours ? Je ne sais pas... Mais il va mourir parce que quelqu'un l'a décidé.
Un médecin lui a supprimé toute nourriture, presque toute hydratation, pour le mettre sur un chemin de "fin de vie". Je parle à Vincent, mais il ne peut pas me répondre : il est en "état de conscience minimale", comme le disent les spécialistes. Il peut ressentir des émotions, mais il est incapable de s'exprimer. Il me regarde, et il pleure. Des larmes coulent le long de ses joues. Il va mourir, il souffre, je le sais : je suis sa mère ! L'histoire de Vincent Lambert, celle qui a fait la une des journaux, c'est la nôtre.
Nous : son père, Pierre. Sa femme, Rachel. Ses frères, ses soeurs... Et moi : Viviane Lambert. Je ne le sais pas encore, mais "l'affaire Vincent Lambert" va me propulser là où je n'aurais jamais voulu aller, sur le devant de la scène, dans les salles des tribunaux et vers les micros des télévisions et des radios. Demain, les médias feront de la bataille pour la vie de Vincent Lambert une querelle de famille, une croisade d'"intégristes" ; ils s'en serviront comme plaidoyer pour le droit de mourir.
Ma vie et celle de ma famille en seront bouleversées. Au chevet de Vincent qui pleure, je ne peux pas imaginer combien le combat qui s'annonce sera long et difficile. J'ai une certitude, une seule : je devrai tout faire pour qu'il ne parte pas. Pas comme ça. Ce combat, je l'ai accepté, je l'ai voulu, et je le mènerai jusqu'au bout. »
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