En confidence - Robert Faurisson

4e de couverture :

« "[.] Nos adversaires ne cessent de se présenter en fervents défenseurs des droits de l'homme mais aux révisionnistes ils dénient tout droit, y compris celui d'être des hommes et des femmes, libres de vivre et de respirer. Inlassablement et sur tous les tons ils s'entendent à nous peindre en suppôts de "la Bête immonde". D'abord, pour eux, nous ne sommes que des "négationnistes". Ils ont inventé ce barbarisme pour nous mettre au ban de la société et même au ban des nations occidentales. Il ne semble pas leur venir à l'esprit que, dans l'ensemble, nous pourrions n'être ni pires ni meilleurs que le reste de nos frères humains. Peut-être après tout les révisionnistes, comme ils s'obstinent à s'appeler, sont-ils des êtres doués de raison et soucieux à la fois de justice et de justesse. Nos adversaires refusent de voir que certains d'entre nous sont manifestement pétris d'idéalisme et observent des conduites qu'on peut qualifier d'héroïques. A ce titre bien des hommes et des femmes seraient à citer mais je me contenterai de rappeler ici le nom de l'Allemand Reinhold Elstner, qui, à Munich le 25 avril 1995, s'est immolé par le feu en signe de protestation contre "le Niagara de mensonges" déversé sur son peuple ; il a été notre Jan Palach. Et que dire d'Ahmed Rami, de Vincent Reynouard, d'Ernst Zündel, de Horst Mahler et de sa compagne, Sylvia Stolz, "la Jeanne d'Arc allemande", dont le nom signifie "fière" ? On me fait parfois remarquer que mieux vaut éviter la prison car c'est seulement hors de prison qu'on peut oeuvrer pour la cause révisionniste ; la remarque n'est pas aussi juste qu'il y paraît car toute cause a besoin de modèles et il faut bien admettre que la figure héroïque du "prisonnier de conscience" a toujours revêtu une valeur emblématique. Il peut valoir la peine, comme dans le cas de Horst Mahler, d'aller en prison à 73 ans pour le reste de ses jours. J'ai 80 ans et je n'ai pas son courage. [.]" (Extrait de la préface.)" »