267 p.
Ed Kontre Kulture
Dim 13 x 19 cm.
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité: 0000-00-00
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 1 point de fidélité. Votre panier totalisera 1 point pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,30 €.
La révolution européenne - Francis Delaisi
267 p.
Ed Kontre Kulture
Dim 13 x 19 cm.
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
Francis Delaisi (1873-1947) est un écrivain, journaliste et économiste français. Socialiste, il collabore au journal La Vie ouvrière, est membre du comité central de la Ligue des droits de l'homme et membre directeur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes jusqu'en 1939. De 1927 à 1932 il est secrétaire général de l'Union pan-européenne ; c'est un proche d'Aristide Briand et l'ami d'Anatole France. Il est de ceux qui pensent que l'Europe ne connaîtra une paix durable qu'avec une France et une Allemagne rapprochées, reposant sur le principe de « la liberté de chacun d'être ou non fasciste ou démocrate, antisémite ou philosémite », ce qui lui vaudra à la Libération d'être dénoncé comme collaborateur ; il bénéficiera d'un non-lieu. Pourfendeur des « deux cent familles » il est déçu par le double jeu du régime de Vichy à l'égard des trusts, vend sa bibliothèque pour se procurer un peu d'argent, et quitte Paris en octobre 1941 pour se retirer chez sa sœur à Laval. C'est là qu'il écrira La Révolution européenne. Delaisi se veut pédagogue et c'est avec des phrases simples et des exemples concrets qu'il amène le lecteur à comprendre le système économique libéral basé sur l'étalon-or, « une invention de commerçants, non de producteurs » et qui, alors que l'on pourrait penser que cet adossement de la monnaie sur le métal est un gage de stabilité, « est en réalité un compresseur des niveaux de vie, un frein au progrès social ». En décortiquant le mécanisme bancaire de la « machine à fabriquer des dollars », l'auteur fait l'analyse des causes qui, en Amérique, ont mené au krach de 1929, mais il explique aussi pourquoi les mesures prises alors par l'État - parce qu'il n'a pas remis en cause les fondements de l'économie libérale mais a, au contraire, tenté de jouer avec les mêmes leviers qu'elle - n'ont finalement fait que l'aggraver.
Aucun commentaire n'a été publié pour le moment.