« En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque. »
Ed. Blanche, 2017.
Dim : 22x 15 x 2 cm.
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C'est le français qu'on assassine - Jean-Paul Brighelli
« En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque. »
Ed. Blanche, 2017.
Dim : 22x 15 x 2 cm.
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4e de couverture :
« "France, ton français fout l'camp !" : baisse dramatique du niveau orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes de l'apprentissage de la langue, "négociations" en classe sur la graphie et "simplification" de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ; utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes instances, françaises... Pourtant, la langue c'est la Nation et, dans le grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues.
Et si la langue française est la base de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de douze siècles. Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec elle. Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à l'horizon 2030, ce sera joué.
Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au sort qui nous est promis par le néolibéralisme : intégrer et assimiler la mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire. C'est par la langue que nous pouvons résoudre les tensions entre "communautés" - un joli mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des citoyens français.
C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle. »
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