210 pages.
Ed. Pierre-Guillaume de Roux, 2018.
Dim : 14 × 22,5 × 1,7 cm
EAN : 9782363712660
Ce produit n'est plus en stock
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité: 0000-00-00
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 2 points de fidélité. Votre panier totalisera 2 points pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,60 €.
Racination - Rémi Soulié
210 pages.
Ed. Pierre-Guillaume de Roux, 2018.
Dim : 14 × 22,5 × 1,7 cm
EAN : 9782363712660
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
4e de couverture :
« « L’enracinement implique une dimension communautaire et organique, mais, aussi, la conscience d’un héritage à faire fructifier, donc, la mémoire d’une dette à l’endroit de ceux qui nous ont précédés : l’homme se pense lui-même comme un débiteur, non un créancier, un homme de devoirs avant d’être un sujet de droits. Par ailleurs, les bien nommées communautés naturelles dans lesquelles il s’inscrit (famille, province, métier…) constituent autant de protections vis-à-vis de l’Etat face auquel il n’est pas seul et duquel il n’attend pas tout, ce qui permet de ne pas engraisser le plus froid des monstres froids. »
« Dans le nouveau monde — celui, dénaturé, de Gide et de Sartre (…) — (…) d’un côté, l’homme est pensé en relation avec une langue, une religion, des mœurs, des coutumes, des usages, des traditions ; de l’autre, dans son humanité que l’on pourrait dire, en une alliance de mots, angélique, totalement désincarnée, comme s’il était un pur esprit. »
« L’enracinement concerne donc autant le corps que l’esprit — indûment séparés par le seul angélisme moderne — comme le savait Simone Weil : "L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine (…). Un être humain a une racine par sa participation réelle (…) à l’existence d’une collectivité (…). Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l’intermédiaire de milieux dont il fait naturellement partie." »
« La révolution galiléenne, le passage du monde clos à l’univers infini, la mort de Dieu ont entraîné celle du roi et, conséquemment, la lente agonie du père. Percevant le mentir-vrai du porte-à-faux, je me déplacerais, comme un Grec allé du feu asiate à la sobriété junonienne… mais le natal me demeure immédiat malgré la détresse collective ; le plus propre ne m’échappe pas : proche et facile à saisir est le lieu. » »
Aucun commentaire n'a été publié pour le moment.