Pierre Laval parle aux Français

4e de couverture :

« Alors que le Maréchal Pétain, du fait de son grand âge, n’a pu se défendre contre l’arbitraire du pouvoir que par l’intermédiaire de ses avocats et de ses fidèles, Pierre Laval, alors en pleine possession de ses moyens, a pu fournir ses explications sur son rôle lors de l’Occupation, avant de périr à la suite d’un traquenard « judiciaire ».

Sa défense, nous dit sa fille Josée de Chambrun, Laval l’écrivit « en prison sur une étroite tablette qui lui servait de bureau, dans une cellule tapissée de limaces, avec l’aide de sa seule mémoire, dans notre triste France de 1945. »

Le cas Laval est différent du cas Pétain.

Le Maréchal menait une politique d’attente, tout en refaisant la France, avec le soutien de l’Église, sur la base d’institutions respectant le droit naturel.

Laval, hélas, a joué une autre carte : celle de l’occupant. Ce fut une erreur historique majeure, incontestablement.

Il n’en reste pas moins que la politique de Laval n’a jamais visé à asservir la France à l’Allemagne et qu’il a même su s’opposer aux injonctions du Reich.

Parce que la désinformation à son endroit est un élément de la subversion des esprits, et parce que la France ne redeviendra pas elle-même sans y voir clair sur son propre passé, il revient aux Français non reniés de défendre Pierre Laval. »