« Preuve péremptoire et trop peu connue de la divinité du christianisme »
150 pages.
Ed. Saint Remi.
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L'Evangélisation apostolique du globe - Mgr Gaume
« Preuve péremptoire et trop peu connue de la divinité du christianisme »
150 pages.
Ed. Saint Remi.
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4e de couverture :
« La foi repose sur les miracles. Faire briller de tout leur éclat, aux yeux du monde actuel, les miracles, bases inébranlables de la foi, afin de leur donner toute leur force défensive et offensive : n'est-ce pas, nous le demandons, le service le plus grand et le mieux justifié qu'on puisse rendre, à ce qui reste encore sur la terre de catholiques et d'hommes sérieusement préoccupés de l'avenir ? Parmi les nombreux miracles dont resplendit le christianisme, il en est deux, toujours anciens et toujours nouveaux, qui par leur éclat dominent tous les autres. Ces miracles sont deux faits contre lesquels ont échoué, depuis dix-huit cents ans, tous les assauts de l'incrédulité, et contre lesquels ils viendront éternellement se briser : comme la flèche impuissante de l'Arabe fugitif, contre l'immobile pyramide du désert.
Ces deux miracles sont renfermés dans le fait de l'établissement du christianisme, et se traduisent par cet impitoyable dilemme, qui n'a pour l'incrédule d'autre issue que la foi ou la folie : Le christianisme s'est établi avec des miracles ou sans miracles : lequel voulez-vous ? Si le christianisme s'est établi par des miracles, il est vrai ; car Dieu ne peut pas faire des miracles pour autoriser le mensonge : et la foi du chrétien repose sur un roc indestructible.
Si le christianisme s'est établi sans miracles, c'est le plus grand des miracles : et vous élevez la foi du genre humain à sa plus haute puissance. En effet, le triomphe de la faiblesse sur la force ; des victimes sur les bourreaux ; de douze pauvres pêcheurs, ignorants et grossiers, sur toutes les puissances humaines conjurées contre eux, est un miracle tel qu'on n'en vit jamais. La raison en est qu'on peut mettre au défi le sophiste le plus subtil, de trouver un rapport logique, direct ou indirect, entre les moyens et la fin, entre la cause et l'effet. Le triomphe de la faiblesse sur la force, dans l'établissernent du christianisme, nous le connaissons.
Il en est un autre non moins miraculeux : c'est la propagation rapide, et, pour ainsi dire, instantanée du christianisme par toute la terre. Douze pécheurs, partis des bords d'un petit lac de Galilée, faisant, en vingt-quatre ans, parvenir la vérité évangélique jusqu'aux extrémités du globe, la faisant comprendre et accepter aux peuples les plus différents de moeurs, de croyances, de coutumes et de civilisation, séparés par des distances presque infinies : quel fait au-dessus des seules forces humaines et que d'obstacles à surmonter ! Ajoutez qu'à ce résultat, sans exemple dans l'histoire, s'opposaient des obstacles de tout genre. »
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