La Bérézina racontée par ceux qui l'ont vécue - Alain Fillion
322 pages
Editions France-Empire, 2005.
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La Bérézina - Alain Fillion
La Bérézina racontée par ceux qui l'ont vécue - Alain Fillion
322 pages
Editions France-Empire, 2005.
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Sur la 4e de couverture :
« Novembre 1812. La campagne de Russie vire au cauchemar. Les Russes ont incendié Moscou pour interdire à Napoléon d'y installer ses quartiers d'hiver. L'Empereur, qui a tergiversé près d'un mois dans les ruines fumantes de la capitale, retraite vers la Pologne avec une armée bientôt décimée par le froid "sibérien", par la faim et par la fatigue. Le 25 novembre, la Grande Armée, qui ne compte plus que 25 000 hommes en armes et 50 000 traînards déguenillés, harcelée par les cosaques de Koutouzof, se heurte à un puissant obstacle ; la Bérézina.
Rien ne semble plus devoir sauver l'Empereur, acculé au fleuve par trois armées russes de 120 000 hommes - "S'il se tire d'affaire aujourd'hui, il faut qu'il ait le diable au corps !" dira le maréchal Ney -, lorsque l'on découvre par hasard un gué inconnu près du petit village de Stoudianka. Dans la nuit du 25, à l'insu des Russes, trompés par une ruse de Napoléon, le général Eblé entreprend, dans des conditions épouvantables, la construction de deux ponts.
Dans l'eau glacée jusqu'aux épaules, bravant l'obscurité et les blocs de glace charriés par le courant, les pontonniers - la plupart y laisseront leur vie - écrivent une des plus belles pages de l'épopée napoléonienne. Les 26, 27, 28 novembre, 50 000 hommes franchissent la Bérézina, protégés par Ney, Oudinot et Victor qui contiennent victorieusement les Russes. Des milliers de retardataires, hommes, femmes et enfants, cherchant à échapper à l'ennemi, tentent la traversée et se noient dans les eaux glacées du fleuve.
Lorsque le 29, la pression des Russes étant trop forte, Eblé ordonne de brûler les ponts, la retraite se transforme en tragédie... Alain Fillion, dans cet ouvrage, donne la parole a ceux qui ont vécu ce dramatique épisode. Heure par heure, officiers, soldats, civils, français ou alliés, racontent leur histoire. A leurs témoignages s'adjoignent les récits des officiers russes qui rendent bien souvent hommage au courage des Français qu'ils n'auront jamais pu vaincre...
car, n'en doutons pas, le véritable vainqueur de Napoléon, dans cette campagne de Russie, c'est bien l'impitoyable hiver russe !
Ingénieur de l'Ecole Centrale, diplômé d'économie politique, ancien Conseiller au Plan, Alain Fillion se passionne depuis toujours pour l'Histoire, et en particulier pour l'Empire. On lui doit déjà Napoléon, le tournant du destin, et Napoléon, dictionnaire intime. »
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