175 pages.
Ed. Association Saint-Jérôme, 2008.
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Saint Louis et la papauté - Dom Guéranger
175 pages.
Ed. Association Saint-Jérôme, 2008.
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Présentation de l'éditeur :
« Préface de l'abbé Bruno Schaeffer
Cet ouvrage de Dom Prosper Guéranger (1805-1875), jusqu’à maintenant inédit, est – comme beaucoup d’autres issus de la même plume – la réunion d’articles parus dans la presse ; en l’occurrence, ce sont huit livraisons qui furent publiées dans le quotidien Le Monde qui tentait de suppléer au journal militant de Louis Veuillot, L’Univers, supprimé par décret impérial.
C’est précisément en raison des fluctuations de la politique romaine de Napoléon III que le savant restaurateur des Bénédictins en France s’est penché sur l’histoire de saint Louis, et cette circonstance donne à son livre une saveur toute particulière.
Le dessein de l’auteur est en effet de rappeler à l’Empereur qu’il est de fait l’héritier de saint Louis dont la déférence envers le Saint-Siège ne s’est jamais démentie, qu’il est le continuateur du roi saintement vertueux qui a cru de son devoir et pris à cœur de défendre le pouvoir temporel du souverain Pontife gravement menacé par Frédéric II. Sans qu’il le nomme une seule fois, c’est bien au chef de l’État que s’adresse Dom Guéranger pour lui rappeler son devoir et son héritage, et pour l’instruire de la disgrâce de tous ceux qui ont osé porter la main sur les États de l’Église.
Pour accomplir cette discrète mais ferme et érudite monition, Dom Guéranger prend les armes contre son vieil ennemi le gallicanisme qui, en déformant l’histoire, a frayé la voie à tous les abandons et à toutes les lâchetés.
Car on a voulu faire de saint Louis, si grand roi et si pieux chrétien, si pieux roi et si grand chrétien, l’ancêtre du gallicanisme, l’initiateur de cette odieuse froideur et sourde lutte du trône de France contre la Papauté. Les auteurs de cette vilenie n’ont pas hésité à recourir à la falsification, en mutilant le testament de saint Louis et en lui attribuant une « pragmatique sanction » qui est censée être la charte du gallicanisme mais qui n’existe que dans leur imagination impie.
Dom Guéranger expose et démontre l’attentat perpétré contre la mémoire de saint Louis, avec une science abondante et une onction au service desquelles il manie une plume alerte, indignée parfois, énergique toujours. Son enquête recèle une belle leçon de foi et de piété filiale, d’histoire et de critique ; elle nous met sous les yeux les textes authentiques et fournit des justifications puisées aux meilleures sources.
On sait que Napoléon III finit par trahir le droit et la chrétienté, en abandonnant les États pontificaux à la voracité et à l’impiété du Piémont. En cela, Dom Guéranger a échoué ; mais il nous laisse un savant ouvrage où la chrétienté est magnifiée, où la paternité pontificale est enluminée, où la mémoire de saint Louis est vengée et l’apogée de la chrétienté médiévale réhabilitée.
L’édition procurée par l’Association Saint-Jérôme est d’une très belle facture. Tout y est choisi et harmonisé avec soin : le papier, la typographie et la mise en page, la couverture lumineuse qui renvoie aux deux autres volumes déjà parus dans la collection (Jésus-Christ Roi de l’histoire, par Dom Guéranger, et Un bouleversement de l’Occident Chrétien, par Pierre-Michel Bourguignon). Trois documents pontificaux reproduits et traduits en annexe, et un index onomastique bien documenté, en font un ouvrage très complet, recommandable aussi bien pour une lecture agréable que comme référence historique. »
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