286 pages.
Ed. Saint Rémi, 2025.
Dim : 14,5 x 20,5 x 1,6 cm
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L' Église romaine et les origines de la Renaissance - Jean Guiraud
286 pages.
Ed. Saint Rémi, 2025.
Dim : 14,5 x 20,5 x 1,6 cm
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4e de couverture :
« Il y avait en effet deux manières de procéder. On pouvait […] commencer par une large définition de la Renaissance, étudier les caractères généraux qui la distinguent et la nouvelle conception de la vie que se faisaient les hommes du XIV° et du XV° siècles, dans ses manifestations religieuses, philosophiques, artistiques, morales, politiques et littéraires ; rappeler sur les mêmes sujets les principes traditionnels de l’Église, tels que le Moyen âge les avait vus et fait passer dans la pratique ; enfin, […] examiner si vraiment ce mouvement était irrésistible et si la papauté aurait eu mauvaise grâce de s’y opposer.
Mais on pouvait aussi, semble-t-il, décrire ex abrupto les faits et les individus, sans idée préconçue ni système, suivre le cours des événements en tirant de leur groupement des traits généraux dont la réunion formerait plus tard le tableau d’ensemble ; et seulement pour reposer, de distance en distance, l’esprit qu’une course continue aurait pu lasser, s’arrêter devant les personnages que leurs talents, leur situation, leur influence ou leur caractère pouvaient faire considérer comme représentatifs ; ou encore, à certains moments décisifs de l’histoire, jeter un regard en arrière, mesurer le chemin accompli, noter la direction suivie, et ainsi, établir des points de repère permettant de se retrouver dans le dédale des événements multiples, au milieu des physionomies les plus disparates. La promenade une fois faite et les horizons explorés, il était plus facile de tracer sans parti pris ce tableau général que d’aucuns auraient voulu au départ. Nous nous sommes décidé pour cette seconde méthode, qui nous paraissait plus scientifique et plus impartiale ; c’est pourquoi nous avons commencé par décrire tout simplement le mouvement des lettres et des arts à la cour des papes, nous arrêtant, selon que nous le permettait le programme de notre travail, devant les figures les plus expressives, celles de Pétrarque, de Pogge, de Filelfe, de Traversari, d’Alberti ; enfin, arrivé au pontificat de Nicolas V, nous avons tenté, dans un dernier chapitre, de préciser les positions respectives qu’avaient prises le christianisme et l’humanisme, en une période aussi importante de leur histoire. »
Jean Guiraud, spécialiste de l'histoire de l'Église, agrégé d'histoire (1888), docteur és lettres (1895), professeur d'histoire et de géographie de l'antiquité et du moyen-âge à l'université de Besançon, rédacteur en chef de La Croix de 1917 à 1939.
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