Préface de Michel Mourlet
381 pages
Ed. Pardès, 2020
Dim : 21,5 x 15 x 2,5 cm
EAN : 9782867145421
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité: 0000-00-00
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 2 points de fidélité. Votre panier totalisera 2 points pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,60 €.
Théâtre complet - Robert Brasillach
Préface de Michel Mourlet
381 pages
Ed. Pardès, 2020
Dim : 21,5 x 15 x 2,5 cm
EAN : 9782867145421
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
4e de couverture :
« En lui ôtant la vie à trente-cinq ans, ses bourreaux nous ont probablement privés d'une oeuvre théâtrale majeure. Elle eût trouvé sa place au temps des Montherlant, des Anouilh, des Guitry, des Sartre, des Beckett.
L'admiration mêlée d'effroi avec laquelle, critique à La Chronique de Paris, Brasillach accueillit Huis clos en dit long sur l'équité et la faculté d'adaptation de son outillage intellectuel - indispensables qualités d'un dramaturge pour faire agir et parler chacun de ses personnages selon sa propre vérité.
Mais la hache de l'Histoire a frappé l'arbre avant qu'il donnât ses fruits.
De cette récolte empêchée nous ne recueillons que les prémices ; trois pièces : Domrémy (la Geste de la Pucelle rapportée par les villageois), La Reine de Césarée (Titus et Bérénice, après Suétone, Corneille, Racine), Adaptation scénique du Procès de Jeanne d'Arc, plus des traductions de Shakespeare. Par chance, il reste aussi deux essais, qui nous permettent de nous asseoir au premier rang de l'orchestre : Animateurs de théâtre et Corneille.
Corneille surtout, dont certaines analyses ressemblent à des confidences personnelles, livre les clés des trois pièces contenues dans le présent volume. La jeunesse et le passage du temps, c'est-à-dire la nostalgie ; la fascination de l'héroïsme - raison d'État, raison de patrie, raison de Dieu - entrelacée à l'espérance du bonheur, c'est-à-dire un « noeud épouvantable de contradictions » comme celui qui étrangle Ferrante dans La Reine morte. Bérénice, la reine bien vivante, et Jeanne, petite paysanne qui va mourir, convoquent la jeunesse perdue ou la jeunesse qu'on va perdre, l'insouciante et tendre jeunesse, sur le haut plateau de la tragédie.
Robert Brasillach (1909-1945)
Romancier (La Conquérante, Comme le temps passe), critique littéraire (Portraits), spectateur infatigable (Histoire du cinéma, Animateurs de théâtre), chroniqueur de son temps (Histoire de la guerre d'Espagne, Journal d'un homme occupé), journaliste engagé (Je suis partout), dramaturge (Domrémy, La Reine de Césarée), poète (Poèmes de Fresnes), Brasillach s'est essayé dans tous les genres avec une égale réussite. Il appartient au paysage littéraire français du XXe siècle. L'ensemble de son oeuvre constitue un véritable monument de la littérature française et il est impossible aujourd'hui de l'ignorer.
Michel Mourlet
Écrivain, auteur dramatique, théoricien du cinéma, éditeur, directeur d'émissions radiophoniques. A enseigné à Paris I-Sorbonne, publié L'Anti-Brecht : le Théâtre, sa mort, sa vie, rédigé durant dix-sept ans la chronique théâtrale de Valeurs actuelles, participé durant dix étés aux Rencontres du festival de Sarlat et collaboré aux Cahiers des Amis de Robert Brasillach. »
Aucun commentaire n'a été publié pour le moment.