Adam où es-tu ? - Père Jean-Dominique, O.P.

Les diverses écoles de pensée sont passées en revue et critiquées : celle, par défaut, qui réduit la vie humaine à celle d’un animal ; une autre, par excès, qui exalte l’homme au-dessus des anges et de Dieu ; une troisième, voie moyenne entre les deux premières, qui fait de l’homme un être technicisé, numérisé, robotisé.

Au-dessus de ces illusions se tient, comme sur un sommet, la sagesse réaliste. À sa lumière, nous allons découvrir les grands axes de la psychologie humaine : le jaillissement de la vie, l’âme et son union au corps, les facultés de connaître et d’agir, la connaissance sensible, les passions et l’amour, l’intelligence et son mode de connaissance, la volonté et son emprise sur le comportement de chacun, la liberté et la responsabilité, la personnalité et les combats de la vie.

Les stoïciens, Kant, Freud, Nietzsche et tant d’autres sont longuement cités et réfutés, tandis que de grands psychologues et bienfaiteurs de leurs contemporains, tels Rudolf Allers et Roger Vittoz, apportent leur heureuse contribution à cette vaste étude de l’homme.

Tous ceux qui ont reçu la charge d’enfants (les prêtres, les parents, les éducateurs), ceux qui ont à enseigner, conseiller, diriger des adultes, tous ceux enfin qui cherchent à connaître l’homme qu’ils sont et celui qu’ils côtoient puiseront dans cette étude philosophique les grands principes de la psychologie réaliste, celle qui voit la vie humaine dans sa lumière et sa simplicité, un être tout disposé à la grâce de Dieu.»